Le texte applicable à l’époque où le Conseil de l’ordre, statuant ici en matière disciplinaire, devait statuer, imposait à la juridiction de rendre une décision dans les huit mois (aujourd’hui un an) de sa saisine.
Si ce délai n’est pas respecté, l’autorité de poursuite dispose à compter de l’expiration de ce délai de huit mois, d’un délai d’un mois pour faire appel.
Ce délai n’ayant pas été respecté, l’appel du Bâtonnier de Nouméa, autorité de poursuite, ne pouvait qu’être déclaré irrecevable par la Cour.