La revue Lexbase avocats a publié un article dans le n° 322 du 3 février 2022 sous signature de Rodolphe Bigot et d’Yves Avril, déjà contributeurs réguliers de cette revue.
Cet article est issu d’un dossier spécial intitulé « Loi du 31 décembre 1971, cinquante ans après » et publié dans l’édition n° 322 du 3 février 2022. Le sommaire de ce dossier est à retrouver en intégralité ici, n° Lexbase : NO147BZH.
En 1971, le législateur, sans véritable hésitation, a donné naissance à une nouvelle profession, qui n’est pas « la grande profession ». Il s’est borné à faire fusionner les avocats et les avoués de première instance, définis aussitôt comme « auxiliaire de justice ». La fusion en 1991 avec les conseils juridiques, puis avec les avoués d’appel dix ans plus tard, est venue s’ajouter à de nouvelles activités éloignées du concours à apporter au juge. L’avocat est-il encore un auxiliaire de justice ? Oui, mais avec une notion plus élargie : l’avocat doit concourir à ce qui est juste.